Un outil invisible
Et la prise de parole s’incarne dans une voix. Comme langagière, mon travail consiste à prêter ma voix. Une partie de ma tâche est technique : j’écris selon les codes de la langue que j’utilise, « sans fautes », pour que le message soit livré efficacement et déchiffré avec exactitude par le public auquel il s’adresse.
L’autre dimension de mon travail est bien différente. Je prête ma voix : pour réussir, je mets en œuvre le mécanisme de l’empathie. Je chausse des souliers qui ne m’appartiennent pas, j’adopte un point de vue qui m’est étranger, pour comprendre comment exprimer ce qui doit être dit et améliorer les communications écrites de ma clientèle.
Au quotidien, mon travail de rédaction et de révision linguistique exige une vaste culture, une capacité d’analyse et de classification, un esprit de synthèse et une connaissance avancée de la langue et du discours écrit. En rédaction Web, je crée des contenus écrits optimisés pour le référencement naturel, pertinents et adaptés à l’expérience de lecture en ligne.
Toutefois, je dirais que l’empathie est l’outil (invisible) le plus précieux de tous ceux que j’utilise pour pratiquer le métier de langagière!
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